samedi 27 mars 2010

Après plusieurs mois de travail, le concours prend fin...

Afin de comprendre mais aussi d'éclairer la portée de l'Appel du général de Gaulle, les élèves se sont réunis toutes les semaines en salle informatique pour analyser des documents variés, mener des entretiens auprès d'anciens résistants et publier leurs travaux sur le blog. Une expérience collective qui s'inscrit pleinement dans le programme d'histoire et qui a été riche d'enseignements pour les élèves mais aussi pour leur professeur. Le travail collectif présenté comporte parfois des manques mais il résulte d'un travail sérieux et régulier. Je tiens donc à féliciter les 10 élèves qui ont participé au concours national de la résistance, consacré cette année à l'Appel du 18 juin 1940.

Les articles sont classés dans plusieurs rubriques (à droite de l'interface du blog) selon un plan chronologique en trois parties : 1. Le contexte de la défaite de mai-juin1940, 2. l'Appel du 18 juin 1940, 3. la portée de l'Appel jusqu'en 1945. Une démarche historique qui n'a cessé d'emprunter à la géographie afin d'éclairer le contexte et la portée de l'Appel du 18 juin 1940, du local au national. Par les entretiens menés, les élèves ont aussi pu retracer l'itinéraire de deux résistants durant la Seconde Guerre mondiale, Mr Mesnard et Mr Chevalier, que nous tenons à nouveau à remercier.

Félicitations à Eliza, Laura, Maeina, Mélissa, Henri, Jimmy, Kévin, Sébastien, Valentin, et Victor pour le travail réalisé...

vendredi 26 mars 2010

Rencontre avec Mr Mesnard (résistant, FFI)



Le mercredi 3 février 2010, les élèves ont eu le privilège de rencontrer Mr Mesnard, qui vit dans l'Indre à Issoudun. Résistant et FFI durant la Seconde Guerre mondiale, il nous raconte ici son parcours, celui d'un jeune homme refusant le STO qui se retrouve dans les maquis. Il décrit ensuite son parcours dans les FFI et son combat pour libérer la France (Poche de Royan notamment) et plus largement l'Europe. Il n'oublie pas de nous parler du Général de Gaulle et de l'appel du 18 juin 1940. Les 6 parties de l'entretien sont à consulter ci-dessous :



Entretien avec Mr Mesnard
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Entretien Mr Mesnard partie 2
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Entretien avec Mr Mesnard partie 3
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Entretien avec Mr Mesnard partie 4
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Entretien avec Mr Mesnard partie 5
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Entretien avec Mr Mesnard partie 6
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vendredi 19 mars 2010

Espoir quand même ! Un exemple local d'appel à la Résistance

Tract signé "le Paraboche", Châteauroux, Société d'Imprimerie, 15 juin 1940, impr. (A. D. Indre, Affiches et Brochures, 1939-1945).

Ce tract est l'oeuvre de Jean Toulat, alors âgé de 24 ans, prêtre et sergent au 78ème régiment d'Infanterie à Châteauroux. Né à Chauvigny (Vienne) le 23 juillet 1915, il fait ses études au collège Saint-Stanislas de Poitiers puis entre en 1932 au séminaire d'Issy-les -Moulineaux ; ordonné prêtre pour le diocèse de Poitiers le 12 juillet 1938, il est vicaire à Saint-Hilaire-le-Grand à Poitiers. Mobilisé en 1939 comme chef de section, il participe à la Drôle de guerre ; évacué du front à l'hôpital de Montauban, il rédige un petit bulletin intitulé Le cafard enchaîné ; renvoyé ensuite par l'armée au dépôt de son unité, le 78e Régiment d'Infanterie à Châteauroux, il rédige une petite publication, Le Paraboche, qui n'eut que deux numéros (le premier daté du 26 mai 1940, le second publié dans la première quinzaine de juin). Le 15 juin 1940, il rédige ce tract intitulé Espoir quand même ! lequel, comme l'appel lancé trois jours plus tard par le général de Gaulle à Londres, met l'accent sur les ressources des empires français et britannique et croit en la victoire finale des alliés sur « le colosse nazi aux pieds d'argile » ; accepté par la censure civile et militaire, il est tiré à 5 000 exemplaires et distribué dans les divers quartiers de Châteauroux.
Démobilisé, Jean Toulat revient en Poitou comme curé de Jardres (Vienne), sur la ligne de démarcation, et il participe alors à diverses missions de résistance pendant l'Occupation. Après la Libération, il est nommé vicaire de la paroisse Saint-Porchaire de Poitiers (il le restera jusqu'en 1974), et commence à fournir des textes à l'hebdomadaire régional Le Courrier Français. Chroniqueur régulier de cette revue, il étend sa collaboration à l'ensemble des hebdomadaires catholiques de province à partir de 1949, et publie de 1960 à 1993 trente livres. Militant pacifiste, hostile aux essais nucléaires, à l'avortement, à l'euthanasie et à la peine de mort, Jean Toulat, ami de l'abbé Pierre, est décédé le 28 décembre 1994.



ESPOIR QUAND MÊME !

L'heure est tragique !
Elle n'est pas désespérée.
Au cours de ses deux mille ans d'Histoire, la France a subi de multiples invasions : toujours elle en est sortie vivante.
Paris est pris ? Mais déjà au siècle dernier, l'Allemand a souillé le sol de la Capitale.
Notre Pays est envahi ? Mais en 1429, que restait-il de notre Patrie ? Quelques hectares à peine, et pourtant la bergère de Domrémy a bouté l'envahisseur.
Mettons les choses au pire en supposant notre sol submergé par l'ennemi. Restent encore les immenses Empires britannique et français qui finiront par faire trébucher le colosse nazi aux pieds d'argile.
Ce raisonnement est appuyé par notre sentiment.
Nous sentons profondément que la France est immortelle.
La Patrie de Saint-Louis et de Jeanne d'Arc, le pays d'élection des Lettres et des Arts, le berceau de toutes les idées nobles et généreuses, la France en un mot, ne peut pas et ne doit pas périr.
Le cœur de la France peut saigner, il ne cessera pas de battre !
L'épreuve sera peut-être longue, mais tôt ou tard sonnera l'heure de la RÉSURRECTION !

« LE PARABOCHE »

Questions :

1. Qui est l'auteur de ce document et quelle est sa situation au moment où il le réalise ?

2. Quand ce document a-t-il été réalisé et dans quel contexte, personnel et/ou historique, celui-ci s'insère t-il ?

3. Quelle est la nature de ce document ?

4. Pourquoi selon l'auteur "l'heure est tragique" ?

5. Pourquoi selon lui "Elle n'est pas désespérée" ? (Quels sont encore les atouts de la France ?)

6. A quoi l'auteur fait-il référence pour convaincre le lecteur ?

7. Au final, quel est le but de cet appel ?


Réponses par Kévin Ramier 3B :

1) Ce texte a été écrit par un prêtre s'appelant Jean Toulat. Ce dernier vit alors à Chateauroux au moment où il réalise ce tract aux idées résistantes. Chateauroux étant une des villes non-occupée et non-envahie lors de l'écriture et de la fabrication de ce texte. Il écrit sous le pseudonyme de "Paraboche" afin de ne pas se faire repérer.

2) Ce tract s'insère dans le cadre de la demande de résistance. Il est rédigé le 15 juin 1940, trois jours avant celui radiodiffusé depuis Londres par le Général de Gaulle. Jean Toulat, le « père de ce tract » le rédige sous le nom de Paraboche ( para= se protéger; boche= nom donné aux allemands; paraboche= se protéger des allemands ! ).

3) Ce document est un tract résistant et imprimé clandestinement réalisé par Jean Toulat ( un prêtre militaire et résistant ! ).

4) Pour l'auteur, « l'heure est tragique », en effet la France de Pétain est collaboratrice et l'armée allemande ne tarde pas à envahir une partie du territoire français. Si la France ne réagit pas et ne résiste pas, l'heure sera beaucoup plus tragique pour le pays.

5) Pour lui, la France n'est pas seule, elle peut encore compter sur son vaste empire colonial ainsi que sur le Royaume-Uni et les ressources des Etats-Unis. Pour le Paraboche, la France doit encore résister et ne pas se laisser envahir par l'armée allemande, « ne peut et ne doit pas périr ».

6) L'auteur fait référence à la bataille de 1429 qui a opposé la France et le Royaume-Uni, lors de cette date, la France avait perdu les tois quarts de son territoire mais Jeanne d'Arc (« la bergère de Domrémy »),en seule résistante avait réussi à « bouté » les envahisseurs anglais. Le lecteur peut alors se « référencier » à Jeanne d'Arc et avoir envie de résister, c'est exactement le but de ce tract.

7) Au final, cet appel lancé trois jours avant celui du Général de Gaulle, est un appel à la résistance. Il s'appuie sur les mêmes arguments que le Général utilisera trois jours plus tard, c'est à dire que la France n'est pas seule, qu'elle peut résister et compter sur les ressources du Royaume-Uni et des Etats-Unis.

vendredi 5 mars 2010

Le Bazouka : samedi 11 novembre 1944


Source : Archives municipales et des fonds patrimoniaux d'Issoudun, Centre Culturel Albert-Camus, salle du Patrimoine de la Médiathèque.

Questions :

1. Présentez le document (auteur, nature)

2. Quand ce document a-t-il été publié et dans quel contexte historique s’insère-t-il ?

3. Tirez les idées principales de l’article « Honorons nos Morts en continuant leur œuvre»
- Qui sont les FFI ?
- D’après l’auteur de l’article quel a été le rôle des FFI durant la Seconde Guerre mondiale ? Précisez les actions menées…
- Dans quel but justifie-t-il ainsi le rôle des Résistants et des FFI ?

4. Tirez les idées principales de l’article «11 novembre»
- Pourquoi est-ce une date importante de notre histoire ?
Justifiez votre réponse en vous appuyant sur l’argumentation de l’auteur, critiquez si nécessaire le choix du 11 novembre.
- Qui est « l’homme qui s’est levé et qui a cristallisé autour de lui la Résistance française » ?

5. Présentez le dessin (auteur, insertion dans la page) et décrivez-le (que représente-t-il ? quels sont les symboles utilisés ?).

Réponses aux questions par Chemel Melissa et Henri Block 3E :

LE BAZOUKA

1/ Ce document est un journal,le nom de ce journal est «LE BAZOUKA».

2/Ce document a été publier le 11 novembre 1944 il s'insère dans le contexte de la résistance.

3/ Les FFI sont les forces française de l'intérieur ,créer en 1944 et qui ont participer Libération de la France.

4/-C'est l'anniversaire de l'Armistice en 1918 à Rethondes
-C'est la fête des combattants de la guerre 1914-1918
-Contrairement aux commentaires de l'auteur De Gaulle n'a pas fait sont appel à la résistance le 11 novembre 1940 mais le 18 juin 1940 .
-La défaite n'a pas lieu en novembre 1942 mais en février 1943 et le débarquement des troupes en Afrique du nord a bien eu lieu en novembre 1942.
-L'auteur nous dit que le débarquement a eu lieu le 11 novembre 1944 hors celui-ci a lieu le 6 juin 1944 .

5/l'auteur décide de mettre en avant le dessin en le positionnant au milieu de la page .Ce dessin représente Marianne qui récompense les soldats français en leurs offrant une couronne de laurier ;elle pleure aussi les morts français et elle tient le drapeau de la France qui est en berne. On peut apercevoir aussi un casque de soldat posé sur une tombe. L'auteur de l'article est R.Decaux.

Bazouka : Samedi 7 octobre 1944


Source : Archives municipales et des fonds patrimoniaux d'Issoudun, Centre Culturel Albert-Camus, salle du Patrimoine de la Médiathèque.

Questions :

1. Présentez le document (auteur, nature)
2. Quand a-t-il été publié et dans quel contexte historique s’insère-t-il ?
3. A l’aide du document, définissez le sigle M.L.N.
4. A l’aide des textes et du dessin, Justifiez le choix du nom du journal : le Bazouka.
5. Tirez les idées principales de l’article « A propos du Bazouka »
6. Tirez les idées principales de l’encadré « La lutte continue ».
Expliquez la référence à Austerlitz, réemployée également dans le dernier paragraphe du texte.

Réponses par Sébastien Lamiot, 3B :

1)Le document est un journal: "Le bazouka" écrit par le M.L.N de l'Indre.

2)Le journal a été publier le 7 octobre 1944 et s'insère dans la Seconde Guerre mondiale.

3)Le M.L.N signifie "le Mouvement de liberation National"


4)Le bazooka est une arme antichar, mi-lourd qui permet des combats efficaces. "Le bazouka" est un journal pour faire entrer les jeunes dans la résistance.


5)L"idée est de dire que les FFI sont des héros qu'ils ont sauvé la france du cauchemar.


6)Les idées principales sont:-après avoir lutté dans les réseaux de résistance puis dans les FFI a partir de 1944, la lutte doit se poursuivre au sein de l'armée régulière (l'amalgame) Si l'auteur fait référence a Auterlitz c'est qu'il s'agit d'une victoire, celle de Napoléon en 1805 sur l'Autriche et la Russie , qui peut-être rapproché de la victoire des résistants sur l'Allemagne, l'Italie et Vichy. Napoléon declara : il vous suffira de dire, "J'étais à la bataille d'Austerlitz", pour que l'on réponde, « Voilà un brave »...

jeudi 4 mars 2010

"A ses glorieux maquisards tombés pour la Libération"




1. Présentez ce monument. (Est-ce un véritable monument aux morts ou la réutilisation d'un monument sur lequel on a apposé une plaque commémorative ? (Aidez-vous des indices : photographies et cartes postales anciennes ci-dessous).
2. Où est-il situé à Issoudun ? Localisez-le sur la Google map.
3. Qui a aménagé ce "lieu de mémoire" ? dans quel but ?
4. Qui sont les personnes inscrites sur la plaque ? (Qu'ont-ils fait durant la Seconde Guerre mondiale ?)


Réponses par Eliza Briggs et Jimmy Desnues, 3E :

« A ces glorieux maquisards tombés pour la Libération »

Question n°1 : C'est une réutilisation d'un monument sur lequel on a apposé une plaque commémorative.

Question n°2 : Il se situe sur la place de la croix de pierre (c.f google maps).

Question n°3 : La municipalité d'Issoudun l'a installé pour rendre hommage aux maquisards tombés pour la libération : c'est un lieu de mémoire.

Question n°4 : Les personnes inscrites sur la plaque sont des maquisards qui se sont battus (et sont morts) durant les combats pour la libération.


mercredi 3 mars 2010

Rencontre avec Mr Chevalier (résistant, FFI)

Le mercredi 3 mars 2010, les élèves ont eu le privilège de rencontrer Mr Chevalier, qui vit dans le Cher. Résistant et FFI durant la Seconde Guerre mondiale, il nous raconte ici son parcours, celui d'un jeune homme refusant le STO qui se retrouve dans les maquis. Il décrit ensuite son parcours dans les FFI et son combat pour libérer la France (Poche de Royan notamment) et plus largement l'Europe. Il n'oublie pas de nous parler du Général de Gaulle et de l'appel du 18 juin 1940. Les différentes parties de l'entretien sont à consulter ci-dessous :



Rencontre avec Mr Chevalier partie 1
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Entretien avec Mr Chevalier, partie 2


Entretien avec Mr Chevalier partie 3
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Entretien avec Mr Chevalier partie 4
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Entretien avec Mr Chevalierpartie 5
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Entretien avec Mr Mesnard partie 6
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Entretien avec Mr Chevalier partie 7
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mardi 2 février 2010

Rencontre au collège avec Mr Chevalier Louis et Mr Roger Ramier

Grâce à Kévin, Mr Chevalier, résistant de Bourges, nous fait l'honneur de venir au collège, le mercredi 3 mars à 14h, pour nous raconter son expérience résistante durant la Seconde Guerre mondiale.

Une équipe doit se mobiliser pour assurer l'entretien, filmer et prendre le son.

Bazouka : samedi 14 octobre 1944


Questions :

1. Présentez le document (auteur, nature)


2. Quand ce document a-t-il été publié et dans quel contexte historique s’insère-t-il ?


3.Tirez les idées principales de l’article « La France que nous retrouvons».

Comment l’auteur justifie-t-il le constat du Général de Gaulle « Nous sommes une grande nation appauvrie ».


4.Tirez les idées principales de l’article « Résistance et politique»


5. Présentez le dessin ci-dessous (auteur, insertion dans la page) et décrivez-le (que représente-t-il ? quels sont les symboles utilisés ?). Présentez et expliquez le choix du texte situé en-dessous du dessin.



Source : Archives municipales et des fonds patrimoniaux d'Issoudun, Centre Culturel Albert-Camus, salle du Patrimoine de la Médiathèque.

Google maps : un travail collaboratif...

Victor travaille actuellement sur la biographie du général de Gaulle. Il reste encore de nombreux repères à placer et à compléter sur la Google maps !
Le concours se termine mi-mars ! Je vous encourage à travailler dessus pendant les vacances.

Pour tous voici les codes d'accès :

18juin.degaulle@gmail.com
degaulle

Nouveau repère dans Google maps : La rue Jean Moulin. Par Mélissa et Maeïna


Afficher L'appel du 18 juin 1940 et la Résistance à travers les rues d'Issoudun sur une carte plus grande

Jean Moulin : une biographie

Jean Moulin, né à Béziers le 20 juin 1899 et mort dans un train aux environs de Metz le 8 juillet 1943, c'etait aussi un préfet et résistant français. Il dirigea le Conseil national de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale.

En 1939, il est nommé préfet d'Eure-et-Loir à Chartres.

Il est arrêté en juin 1940 par les Allemands parce qu'il refuse d'accuser une troupe de tirailleurs sénégalais de l'Armée française d'avoir commis des atrocités envers des civils à La Taye, un hameau près de Saint-Georges-sur-Eure, en réalité victimes de bombardements allemands. Maltraité et enfermé pour refus de complicité avec les Allemands, il tente de se suicider en se tranchant la gorge avec un débris de verre. Il évite la mort de peu et en gardera une cicatrice qu'il cachera sous une écharpe.

En raison de ses idées républicaines marquées à gauche comme radical-socialiste, il est révoqué par le Régime de Vichy du maréchal Philippe Pétain le 2 novembre 1940 et placé en disponibilité. Il se met alors à la rédaction de son journal "Premier combat" où il relate sa résistance héroïque contre les nazis à Chartres de manière sobre et extrêmement détaillée (ce journal sera publié à la Libération et préfacé par le général de Gaulle).

En septembre 1941, il rejoint Londres en passant par l'Espagne et le Portugal, par ses propres moyens, sous le nom de Joseph Jean Mercier. Il est reçu par le général de Gaulle à qui il fait un compte rendu controversé de l'état de la Résistance en France et de ses besoins, notamment financiers et en armement. Son compte-rendu donnera lieu à de nombreuses contestations de la part des mouvements de résistance comme portant atteinte aux actions de renseignements au profit de l'armée britannique, au financement et à la fourniture d'armes au profit de chacun d'entre eux.

Misant sur l'intelligence et les capacités de Jean Moulin, le général de Gaulle le charge d'unifier les mouvements de résistance et tous leurs différents services (propagande, renseignements, sabotage, entraide) sur le territoire français et notamment le plus important mouvement Combat dirigé par Henri Frenay, afin d'en faire une armée secrète des forces françaises libres complètement placée sous ses ordres. Avec des ordres de mission, des moyens financiers et de communication radio directe avec le général de Gaulle à Londres, il est parachuté dans les Alpilles dans la nuit du 1er janvier 1942 à 15 km de Saint-Andiol qu'il rejoint à pied. Il prend le pseudonyme évocateur de Rex dans la Résistance. Le 27 novembre 1942 est créé le Comité de coordination de Zone Sud à Collonges-au-Mont-d'Or dans le but de coordonner avec la mouvance communiste les trois mouvements principaux de résistance de la zone libre. Jean Moulin et ses alliés communistes cherchent - non sans mal - à y être prépondérant sur les trois chefs Henri Frenay (Combat), Emmanuel d'Astier de La Vigerie (Libération-Sud) et Jean-Pierre Lévy (Franc-Tireur).

En février 1943, Jean Moulin retourne à Londres rendre compte de sa mission au général de Gaulle qui le décore de la Croix de la Libération et le nomme secrètement comme ministre membre du Comité national français et seul représentant de ce Comité en métropole.

Il retourne en France le 21 mars 1943, sous le pseudonyme de Rex, chargé de créer le CNR (Conseil national de la Résistance), tâche complexe, car il reste toujours mal reconnu par les mouvements de résistance. La première réunion en séance plénière du CNR se tient à Paris, 47 rue du Four, le 27 mai 1943.

Il est arrêté à la suite d'une dénonciation supposée, ou d'une négligence de la part du résistant René Hardy, le 21 juin 1943 à Caluire-et-Cuire (Rhône), dans un pavillon de la banlieue de Lyon loué par le docteur Dugoujon, où se tenait une réunion avec les principaux chefs de la Résistance. Après avoir été identifié et interrogé par le chef de la Gestapo Klaus Barbie au Fort Montluc de Lyon, il est transféré à la Gestapo de Paris où il est torturé. Il meurt le 8 juillet 1943 aux environs de Metz, dans le train Paris-Berlin qui le conduisait en Allemagne pour être de nouveau interrogé.

Source : wikipedia après sélection des informations.

Melissa Chemel , Maeina Cranney, 3E

La croix de Lorraine et la France libre

La croix de Lorraine était appelée avant la croix d'Anjou, c'est une croix à double traverse. Elle figure dans les blasons des archevêques pour signaler cette fonction. Cette croix figurait dans la symbolique des ducs d'Anjou devenus ducs de Lorraine à partir de 1431.

La France libre l'adopta pour symbole à la suite de la proposition du vice amiral Emile Muselier faite à De Gaulle le premier juillet 1940 pour lutter contre la croix gammée nazie.







En métropole, la croix de Lorraine est connue depuis1940 à la fois par les émissions de la BBC et par des tracts parachutés, et sert à un certain nombre d'individus isolés à exprimer, par exemple par des graffitis, leur sympathie vis-à-vis des Anglais ou de la France libre. En 1941, la BBC encourage plus explicitement à utiliser ce symbole à l'occasion de manifestations patriotiques comme le 11 novembre ou le 14 juillet .

La croix de Lorraine apparaît ensuite comme le symbole de l'unification nationale sous l'égide de De Gaulle. Avec le développement des différents mouvements de la Résistance intérieure française, la croix de Lorraine révèle la volonté de tel ou tel mouvement d'afficher son alliance avec la France libre .

Par Jimmy Desnues, 3E

samedi 30 janvier 2010

Rencontre avec Mr André Mesnard

Notre premier entretien filmé aura lieu mercredi 3 février à 15 h. Nous rencontrerons M. André Mesnard. Les élèves disponibles peuvent constituer une équipe de tournage (4 élèves au maximum).

Pour préparer l'entretien je vous renvoie à la fiche méthodologique suivante :
Reconstituer le parcours d’un engagé (fiche méthodologique proposée par la fondation France Libre)

Rendez-vous mercredi 3 février à 14h45, place du Sacré Coeur, près du monument aux morts.

dimanche 24 janvier 2010

Les Mémoires du général de Gaulle : De la honte au triomphe



1. Qui est l'auteur du document ? Quand ce document a-t-il été réalisé (aidez-vous de la frise chronologique) ?
2. Dans quel contexte historique celui-ci s'insère-t-il ?
3. Quelle est la nature de ce document ?
4. Quel est le point de vue du général de Gaulle sur la bataille de France (mai-juin 1940) ?
Justifiez votre réponse en sélectionnant des mots du texte.
5. Qu'éprouve le général de Galle au spectacle de ce désastre ?
6. Expliquez le dernière phrase du texte.

Réponses par Laura Favereau :

6. Expliquez le dernière phrase du texte.

-Question n°1:

l' auteur du texte est le général Charles De Gaulle , le nom du document est « Mémoires » , ils ont été rédigés en 1947.

-question n°2:

contexte historique est que : de Gaulle a démissionné de la présidence du gouvernement et la IVe République étale ses faiblesses politiques.

-Question n°3:

c'est un texte autobiographique .

-question n°4:

Le point de vue du général est omniscient il sait tout de la guerre , il éprouve de « la haine » « la fureur » il y a également de la rage, de l' obstination et de l'indignation

-question n°5:

il éprouve beaucoup de rage, de haine, de fureur, de dégout, d'indignation et d'obstination .

-question n°6:

Dans la dernière phrase il exprime son choix de s'engager dans la voie de la Résistance.





De Gaulle descend les Champs-Elysées (26 août 1944) à la tête d'un cortège regroupant les FFI et les FFL (2e dicvision blindée de Leclerc). Il est acclamé par une foule immense de 1 à 2 millions de personnes.

1. Qui est l'auteur du document ? Quand ce document a-t-il été réalisé (aidez-vous de la frise chronologique) ?
2. Dans quel contexte historique celui-ci s'insère-t-il ?
3. Quelle est la nature de ce document ?
4. Où se déroule l'action ?
5. Quel sens donnez-vous à la métaphore de la mer ? (aidez-vous de la photographie).
6. Comment le général de Gaulle est-il reçu par les parisiens ? Justifiez votre réponse en relevant des mots ou expressions du texte. Comment pouvez-vous l'expliquer ?

L'affiche « à tous les Français »

L'appel du 18 juin, c'est avant tout le discours prononcé par le général de Gaulle, le soir du 18 juin 1940, à la radio de Londres. Longtemps le général ne fut qu'une voix. Son visage était inconnu des Français. Ecouter la radio de Londres (la BBC) et l'émission "Les Français parlent aux Français" était chose interdite. Le gouvernement de Vichy et les Allemands brouillaient les émissions. Aussi les résistants décidèrent d'afficher l'Appel du 18 juin pour appeler les Français à la Résistance et faire connaître dans les rues l'action du général de Gaulle. Les affiches ne donnaient pas l'exact texte de l'Appel, mais une version simplifiée.

L'affiche «À tous les Français», est placardée sur les murs en Angleterre à partir du 3 août 1940, suite à la reconnaissance, le 28 juin, du général comme «chef des Français libres» par le gouvernement britannique. Cette affiche a largement contribué à la diffusion de l'appel durant la guerre.

Des militaires des FFL apposent l'affiche "A tous les Français" sur un mur d'Angleterre.

Bulletin officiel des FFL, n°1, 15 août 1940. Ce bulletin n'ayant eu qu'un numéro, est vite remplacé par le journal officiel de la France Libre dont le n°1 du 20 janvier 1941, reproduit en première page l'affiche "A tous les Français" et le texte de l'appel du 18 juin.



Pour la question d, et le registre cliquez sur le lien suivant !

lundi 18 janvier 2010

Réponses : le Paraboche


ESPOIR QUAND MÊME !

1) Ce texte a été écrit par un prêtre s'appelant Jean Toulat. Ce dernier vit alors à Chateauroux au moment où il réalise ce tract aux idées résistantes. Chateauroux étant une des villes non-occupée et non-envahie lors de l'écriture et de la fabrication de ce texte. Il écrit sous le pseudonyme de "Paraboche" afin de ne pas se faire repérer.

2) Ce tract s'insère dans le cadre de la demande de résistance. Il est rédigé le 15 juin 1940, trois jours avant celui radiodiffusé depuis Londres par le Général de Gaulle. Jean Toulat, le « père de ce tract » le rédige sous le nom de Paraboche ( para= se protéger; boche= nom donné aux allemands; paraboche= se protéger des allemands ! ).

3) Ce document est un tract résistant et imprimé clandestinement réalisé par Jean Toulat ( un prêtre militaire et résistant ! ).

4) Pour l'auteur, « l'heure est tragique », en effet la France de Pétain est collaboratrice et l'armée allemande ne tarde pas à envahir une partie du territoire français. Si la France ne réagit pas et ne résiste pas, l'heure sera beaucoup plus tragique pour le pays.

5) Pour lui, la France n'est pas seule, elle peut encore compter sur son vaste empire colonial ainsi que sur le Royaume-Uni et les ressources des Etats-Unis. Pour le Paraboche, la France doit encore résister et ne pas se laisser envahir par l'armée allemande, « ne peut et ne doit pas périr ».

6) L'auteur fait référence à la bataille de 1429 qui a opposé la France et le Royaume-Uni, lors de cette date, la France avait perdu les tois quarts de son territoire mais Jeanne d'Arc (« la bergère de Domrémy »),en seule résistante avait réussi à « bouté » les envahisseurs anglais. Le lecteur peut alors se « référencier » à Jeanne d'Arc et avoir envie de résister, c'est exactement le but de ce tract.

7) Au final, cet appel lancé trois jours avant celui du Général de Gaulle, est un appel à la résistance. Il s'appuie sur les mêmes arguments que le Général utilisera trois jours plus tard, c'est à dire que la France n'est pas seule, qu'elle peut résister et compter sur les ressources du Royaume-Uni et des Etats-Unis.

dimanche 3 janvier 2010

Bazouka : samedi 28 octobre 1944


Questions :

1. Présentez le document (auteur, nature)

2. Quand ce document a-t-il été publié et dans quel contexte historique s’insère-t-il ?

3. Tirez les idées principales de l’article « Perspectives internationales »
- Pourquoi les Alliés mettent-ils du temps à reconnaître le nouveau gouvernement de la France ?
- Faîtes une petite recherche sur le GPRF (quand est-il créé ?, Par qui est-il dirigé ? Quand est-il reconnu par les grandes puissances ? Quelles sont les mesures prises par le GPRF ? Quand se termine-t-il ?)

- Pourquoi l’auteur parle-t-il de IVe République ? Existe-t-elle ? Comment justifie-t-il cela ? (qu’est-ce qui a "valeur de plébiscite" ?)
- Qui est Camille Chautemps ? Pourquoi est-il critiqué par l’auteur de l’article ?
- A qui doit revenir le pouvoir selon lui ? (Qui « incarne magnifiquement l’âme française » ?)

-Quelles sont les ultimes revendications de l’auteur ?

4.
Présentez le dessin ci-dessous (auteur, insertion dans la page) et décrivez-le (que représente-t-il ? quels sont les symboles utilisés ?). Présentez et expliquez le choix du texte situé en-dessous du dessin.



Source : Archives municipales et des fonds patrimoniaux d'Issoudun, Centre Culturel Albert-Camus, salle du Patrimoine de la Médiathèque.

Correction du sujet brevet : La naissance et le rôle de la Résistance sur le territoire français pendant la Seconde Guerre mondiale

Questions (8 points)

Document 1

1. D’où le général de Gaulle lance-t-il l’Appel du 18 juin ? Pourquoi ?

De Gaulle lance son Appel de Londres par radio (BBC) car il a quitté la France qui est à moitié envahie par les Allemands.

Quel est le contexte politique qui précède l’Appel ?

Le gouvernement de Pétain vient d’être formé après la démission de Paul Reynaud (16 juin 1940). Pétain devenu chef du gouvernement (ou président du Conseil) a prononcé le 17 juin 1940 un discours à la radio française dans lequel il annonce qu’il signera un armistice avec le Reich allemand (22 juin 1940).

2. Selon lui, quels sont encore les atouts de la France pour poursuivre le combat ?

Pour de Gaulle la France a des atouts nombreux : elle dispose d’un vaste Empire colonial, d’un allié encore en guerre (le Royaume-Uni), ainsi que du soutien de l’industrie des Etats-Unis (qui rentrera finalement dans le conflit le 8 décembre 1941).

3. Dans quel but le général de Gaulle lance-t-il cet appel ?

L’Appel a pour but immédiat de rassembler derrière lui les Français présents sur le territoire britanniques et plus largement de pousser les Français à la résistance à l’ennemi (« pour que la flamme de la résistance française » ne s’éteigne pas, lignes 21-22). Il demande aux Français, officiers et soldats, mais aussi ingénieurs et ouvriers spécialisés dans l’armement à la rejoindre à Londres (lignes 17-20).

Document 2

4. Relevez des actions menées par les civils pour résister dans l’Indre ?

Les divers mouvements de Résistance apparaissent progressivement à partir de l'automne 1940. Se chargeant de sensibiliser et d'organiser la population, ils s'opposent avant tout à l'occupant en zone nord, tandis qu'ils tournent davantage leur hostilité vers l'idéologie vichyste en zone sud. Ils deviennent progressivement de véritables réseaux de résistance en rassemblant et formant des groupes armés comme dans la région du Blanc afin d’organiser des opérations armées et des attentats contre les unités allemandes et la Milice française. Les civils dans l’Indre et plus largement en France résistent aussi par des actions de sabotage visant tout particulièrement les voies de chemin de fer.

Qu’est-ce qu’un maquis ?

Un maquis est une zone difficile d’accès (montagne, forêt) où se cachent les résistants et ceux qui veulent échapper aux autorités allemandes ou de Vichy.

Document 3

5. Définissez « FFI ».

Forces françaises de l'intérieur. Créées en février 1944, les FFI rassemblent les éléments de la lutte armée des différents mouvements de Résistance intérieure. En mai 1944, de Gaulle nomme le général Koenig commandant des FFI. Évaluées à près de 100.000 hommes en juillet 1944, les FFI participent à la libération de grandes parties du territoire. Elles sont intégrées dans l'armée régulière par décret du 19 septembre 1944.

6. Qui sont les hommes représentés autour du combattant FFI (portant les numéros 1,2,3,4) ?

Les chefs d’Etat des pays Alliés :

1 : Winston Churchill, premier ministre du Royaume-Uni
2 : Charles de Gaulle à la tête de la France Libre. (La France Libre naît à Londres de l'appel lancé le 18 juin 1940. Dirigée par le général de Gaulle, la France Libre unit quelques milliers de combattants et une partie de l'Empire colonial français dans le refus de la défaite et la poursuite de la guerre. Le 14 juillet 1942, la France Libre prend le nom de « France Combattante » pour tenir compte du rapprochement en cours avec la Résistance intérieure).
3 : Roosevelt (Etats-Unis)
4 : Staline (URSS)

7. Que veut montrer cette affiche ?

Cette affiche qui date de 1945 veut montrer que les FFI jouent un rôle actif dans la Libération de la France aux côtés des Alliés et des FFL (Forces françaises libres, formées par de Gaulle au cours de l'été 1940).

Paragraphe argumenté (10 points)

Rédigez un paragraphe argumenté d’une vingtaine de lignes expliquant la naissance et le rôle de la Résistance sur le territoire français pendant la Seconde Guerre mondiale, c'est-à-dire de l’Occupation jusqu’à la libération de la France.

Conseils : Pour réussir ce paragraphe, il fallait avoir de repères chronologiques et des connaissances précises sur l’histoire de France durant la Seconde Guerre mondiale. Pour rédiger le paragraphe, il fallait s’appuyer sur des évènements clés (appel du 18 juin 1940, invasion de l’URSS en juin 1941, mise en place du STO, CNR en 1943, création des FFI en 1944) qui ont fait évoluer l’importance et les formes de la résistance jusqu’à la Libération de la France.

Un plan chronologique était nécessaire pour cerner le sujet proposé :

1. La naissance de la Résistance française : l’Appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle. (doc 1 + connaissances).
2. Une résistance qui se renforce et s’organise autour du général de Gaulle (1941-1943). (doc 2 + connaissances)
3. Le rôle de la Résistance dans la libération de la France (1944).
(doc 3+ connaissances)


La naissance de la Résistance française (1940)…
L’appel du général de Gaulle depuis Londres, le 18 juin 1940, est l’acte de naissance de la résistance française. De Gaulle fonde la France Libre à laquelle se rallient les colonies d’Afrique noire. De Gaulle, désormais considéré comme ennemi de la France par le régime de Vichy, met sur pied une petite armée avec les premiers volontaires qui le rejoignent (7000 soldats en juillet 1940, ils seront 70 000 en 1943 avec le ralliement des colonies d’Afrique). Ces Forces françaises libres (FFL) combattent aux côtés des Britanniques en Afrique.
En France, en 1940, la grande majorité des Français fait confiance à Pétain qui a signé l’armistice avec le Allemands, le 22 juin 1940. Des petits groupes de résistants clandestins commencent à s’opposer au régime de Vichy, à l’occupation allemande et donc au nazisme. Cette position se traduit par la publication de tracts (voir le Paraboche), de journaux clandestins. Ils aident les évadés et s’arment.

…qui se renforce et s’unifie (1941-1943)…
Peu à peu, cette résistance intérieure prend de l’ampleur et s’organise en mouvements et en réseaux, tels Combat ou Libération. En 1941, l’invasion de l’URSS par l’Allemagne a eu un effet décisif sur la Résistance car de nombreux communistes viennent alors grossir les rangs des résistants formant le groupe « Francs-Tireurs et Partisans »). En 1943, l’instauration du STO pousse beaucoup de jeunes à rejoindre les maquis et à s’engager dans la lutte contre le nazisme et le régime de Vichy. Les formes de la Résistance changent et deviennent plus offensives. Les Résistants fournissent des renseignements aux Alliés, assistent les aviateurs anglais, mais organisent des sabotages, des opérations armées er des attentats contre les unités allemandes et la Milice française.
Pour coordonner l’action des résistants et se faire reconnaître par les Alliés comme le chef de la France combattante, de Gaulle charge Jean Moulin d’unifier les différents mouvements de la Résistance intérieure. Le CNR (Conseil National de la Résistance) est créé en mai 1943.

…et participe activement à la Libération de la France (1944)
En février 1944, ces soldats de l’ombre forment les FFI (Forces françaises de l’intérieur) qui rassemblent les éléments de la lutte armée des différents mouvements de Résistance intérieure. Évaluées à près de 100.000 hommes en juillet 1944, les FFI participent activement à la libération de grandes parties du territoire, facilitant l’avancée des Alliés. De leur côté, les FFL participent aux débarquements de Normandie (6 juin) de Provence (15 août) et aux offensives victorieuses contre l’armée allemande. Le 25 août 1944, Paris est libérée par les Résistants et les FFL du général Leclerc. La Libération du territoire national se poursuit jusqu’en janvier 1945.

L’action des résistants permet à la France et au général de Gaulle à la tête d’un Gouvernement provisoire de la République Française, de figurer dans le camp des vainqueurs le 8 mai 1945.

Sujet Brevet : paragraphe argumenté de Kévin Ramier (3B)

Rédigez un paragraphe argumenté d’une vingtaine de lignes expliquant la naissance et le rôle de la Résistance sur le territoire français pendant la Seconde Guerre mondiale, c'est-à-dire de l’Occupation jusqu’à la libération de la France.


vendredi 1 janvier 2010

Sujet Brevet : La Résistance française


Document 1 : Extrait de l’appel du général de Gaulle du 18 juin 1940

« Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat. [...] Mais le dernier mot est-il dit? L'espérance doit-elle disparaître? La défaite est-elle définitive? Non!

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.

Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. [...]

Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.

Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres. »


Document 2 : Des actes de résistance

La voie ferrée Paris-Toulouse, près de Châteauroux, été 1944


Document 3 : « FFI, FFI ». Affiche de 1945.


Questions (8 points)

Document 1

1. D’où le général de Gaulle lance-t-il l’Appel du 18 juin ? Pourquoi ?

Quel est le contexte politique qui précède l’Appel ?

2. Selon lui, quels sont encore les atouts de la France pour poursuivre le combat ?

3. Dans quel but le général de Gaulle lance-t-il cet appel ?


Document 2

4. Relevez des actions menées par les civils pour résister dans l’Indre ? Qu’est-ce qu’un maquis ?


Document 3

5. Définissez « FFI ».

6. Qui sont les hommes représentés autour du combattant FFI (portant les numéros 1,2,3,4) ?

7. Que veut montrer cette affiche ?


Paragraphe argumenté (10 points)

Rédigez un paragraphe argumenté d’une vingtaine de lignes expliquant la naissance et le rôle de la Résistance sur le territoire français pendant la Seconde Guerre mondiale, c'est-à-dire de l’Occupation jusqu’à la libération de la France.