mardi 2 février 2010

Rencontre au collège avec Mr Chevalier Louis et Mr Roger Ramier

Grâce à Kévin, Mr Chevalier, résistant de Bourges, nous fait l'honneur de venir au collège, le mercredi 3 mars à 14h, pour nous raconter son expérience résistante durant la Seconde Guerre mondiale.

Une équipe doit se mobiliser pour assurer l'entretien, filmer et prendre le son.

Bazouka : samedi 14 octobre 1944


Questions :

1. Présentez le document (auteur, nature)


2. Quand ce document a-t-il été publié et dans quel contexte historique s’insère-t-il ?


3.Tirez les idées principales de l’article « La France que nous retrouvons».

Comment l’auteur justifie-t-il le constat du Général de Gaulle « Nous sommes une grande nation appauvrie ».


4.Tirez les idées principales de l’article « Résistance et politique»


5. Présentez le dessin ci-dessous (auteur, insertion dans la page) et décrivez-le (que représente-t-il ? quels sont les symboles utilisés ?). Présentez et expliquez le choix du texte situé en-dessous du dessin.



Source : Archives municipales et des fonds patrimoniaux d'Issoudun, Centre Culturel Albert-Camus, salle du Patrimoine de la Médiathèque.

Google maps : un travail collaboratif...

Victor travaille actuellement sur la biographie du général de Gaulle. Il reste encore de nombreux repères à placer et à compléter sur la Google maps !
Le concours se termine mi-mars ! Je vous encourage à travailler dessus pendant les vacances.

Pour tous voici les codes d'accès :

18juin.degaulle@gmail.com
degaulle

Nouveau repère dans Google maps : La rue Jean Moulin. Par Mélissa et Maeïna


Afficher L'appel du 18 juin 1940 et la Résistance à travers les rues d'Issoudun sur une carte plus grande

Jean Moulin : une biographie

Jean Moulin, né à Béziers le 20 juin 1899 et mort dans un train aux environs de Metz le 8 juillet 1943, c'etait aussi un préfet et résistant français. Il dirigea le Conseil national de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale.

En 1939, il est nommé préfet d'Eure-et-Loir à Chartres.

Il est arrêté en juin 1940 par les Allemands parce qu'il refuse d'accuser une troupe de tirailleurs sénégalais de l'Armée française d'avoir commis des atrocités envers des civils à La Taye, un hameau près de Saint-Georges-sur-Eure, en réalité victimes de bombardements allemands. Maltraité et enfermé pour refus de complicité avec les Allemands, il tente de se suicider en se tranchant la gorge avec un débris de verre. Il évite la mort de peu et en gardera une cicatrice qu'il cachera sous une écharpe.

En raison de ses idées républicaines marquées à gauche comme radical-socialiste, il est révoqué par le Régime de Vichy du maréchal Philippe Pétain le 2 novembre 1940 et placé en disponibilité. Il se met alors à la rédaction de son journal "Premier combat" où il relate sa résistance héroïque contre les nazis à Chartres de manière sobre et extrêmement détaillée (ce journal sera publié à la Libération et préfacé par le général de Gaulle).

En septembre 1941, il rejoint Londres en passant par l'Espagne et le Portugal, par ses propres moyens, sous le nom de Joseph Jean Mercier. Il est reçu par le général de Gaulle à qui il fait un compte rendu controversé de l'état de la Résistance en France et de ses besoins, notamment financiers et en armement. Son compte-rendu donnera lieu à de nombreuses contestations de la part des mouvements de résistance comme portant atteinte aux actions de renseignements au profit de l'armée britannique, au financement et à la fourniture d'armes au profit de chacun d'entre eux.

Misant sur l'intelligence et les capacités de Jean Moulin, le général de Gaulle le charge d'unifier les mouvements de résistance et tous leurs différents services (propagande, renseignements, sabotage, entraide) sur le territoire français et notamment le plus important mouvement Combat dirigé par Henri Frenay, afin d'en faire une armée secrète des forces françaises libres complètement placée sous ses ordres. Avec des ordres de mission, des moyens financiers et de communication radio directe avec le général de Gaulle à Londres, il est parachuté dans les Alpilles dans la nuit du 1er janvier 1942 à 15 km de Saint-Andiol qu'il rejoint à pied. Il prend le pseudonyme évocateur de Rex dans la Résistance. Le 27 novembre 1942 est créé le Comité de coordination de Zone Sud à Collonges-au-Mont-d'Or dans le but de coordonner avec la mouvance communiste les trois mouvements principaux de résistance de la zone libre. Jean Moulin et ses alliés communistes cherchent - non sans mal - à y être prépondérant sur les trois chefs Henri Frenay (Combat), Emmanuel d'Astier de La Vigerie (Libération-Sud) et Jean-Pierre Lévy (Franc-Tireur).

En février 1943, Jean Moulin retourne à Londres rendre compte de sa mission au général de Gaulle qui le décore de la Croix de la Libération et le nomme secrètement comme ministre membre du Comité national français et seul représentant de ce Comité en métropole.

Il retourne en France le 21 mars 1943, sous le pseudonyme de Rex, chargé de créer le CNR (Conseil national de la Résistance), tâche complexe, car il reste toujours mal reconnu par les mouvements de résistance. La première réunion en séance plénière du CNR se tient à Paris, 47 rue du Four, le 27 mai 1943.

Il est arrêté à la suite d'une dénonciation supposée, ou d'une négligence de la part du résistant René Hardy, le 21 juin 1943 à Caluire-et-Cuire (Rhône), dans un pavillon de la banlieue de Lyon loué par le docteur Dugoujon, où se tenait une réunion avec les principaux chefs de la Résistance. Après avoir été identifié et interrogé par le chef de la Gestapo Klaus Barbie au Fort Montluc de Lyon, il est transféré à la Gestapo de Paris où il est torturé. Il meurt le 8 juillet 1943 aux environs de Metz, dans le train Paris-Berlin qui le conduisait en Allemagne pour être de nouveau interrogé.

Source : wikipedia après sélection des informations.

Melissa Chemel , Maeina Cranney, 3E

La croix de Lorraine et la France libre

La croix de Lorraine était appelée avant la croix d'Anjou, c'est une croix à double traverse. Elle figure dans les blasons des archevêques pour signaler cette fonction. Cette croix figurait dans la symbolique des ducs d'Anjou devenus ducs de Lorraine à partir de 1431.

La France libre l'adopta pour symbole à la suite de la proposition du vice amiral Emile Muselier faite à De Gaulle le premier juillet 1940 pour lutter contre la croix gammée nazie.







En métropole, la croix de Lorraine est connue depuis1940 à la fois par les émissions de la BBC et par des tracts parachutés, et sert à un certain nombre d'individus isolés à exprimer, par exemple par des graffitis, leur sympathie vis-à-vis des Anglais ou de la France libre. En 1941, la BBC encourage plus explicitement à utiliser ce symbole à l'occasion de manifestations patriotiques comme le 11 novembre ou le 14 juillet .

La croix de Lorraine apparaît ensuite comme le symbole de l'unification nationale sous l'égide de De Gaulle. Avec le développement des différents mouvements de la Résistance intérieure française, la croix de Lorraine révèle la volonté de tel ou tel mouvement d'afficher son alliance avec la France libre .

Par Jimmy Desnues, 3E